Marcel Nguiayo Effam
auteur
Biographie
Marcel Thierry Nguiayo Effam est né le 02 Juin 1979 à Libreville. Dès l’âge de 13 ans, il est inscrit au Centre culturel français, où il découvre les livres et prend goût à la lecture.
A 15 ans, il commence à écrire ce qu’il n’arrive pas à dire aux filles à cause d’un défaut d’élocution.En 2008, il s’envole pour le Sénégal pour étudier l’Infographie, mais sitôt sur place, il transforme son séjour dakarois en résidence écriture. Plusieurs manuscrits sont écrits, non publiés à ce jour.
En 2014, il publie son premier livre : « Les choses de mon corps, lettres de mes nuits », un recueil de poèmes paru chez Edilivre.En 2016, il est lauréat du Grand Concours Bicig Amie des Arts et des Lettres.
En 2017, il est co-auteur du recueil de nouvelles Entre Nous, chez La Doxa.En 2018, il est à nouveau lauréat du Grand Concours Bicig Amie des Arts et des Lettres. En même temps, il publie un premier roman intitulé Bienvenue à Bangandoland, au Lys Bleu Editions.
En 2019, il est l’un des 13 présélectionnés du Prix RFI Théâtre avec la pièce Cocorico.En novembre 2020, il est une fois encore lauréat du Concours Bicig Amie des Arts et des Lettres. La même année, il publie chez Symphonia le recueil de nouvelles : Si je mens, je baise ma mère.
En Février 2021, il publie son deuxième roman intitulé Bamboula Spaghetti. Chez Symphonia éditions.En novembre 2024, il est à nouveau lauréat de la biennale des Arts et des Lettres organisée par la Bicig.En 2024, il sort son le roman Musungu Capuccino, chez Ona Editions.
Ouvrages de Marcel Nguiayo Effam
Les Choses de mon Corps
Ce livre est un recueil de poèmes. Une Ode à la vie, un appel à l'humanisme. C'est le corps qui parle. C'est la chair qui exprime son désarroi. Ce sont les organes qui témoignent, la nuit.
Musungu Cappuccino
C’est l’histoire de Grâce Bassanga, une adolescente qui doit sa naissance à un miracle, ainsi perçue à cause des innombrables moyens mis en œuvre pour favoriser son éclosion. Et qui, d’une part, du fait de son genre – la calebasse plutôt que le fusil de chasse – va évoluer en ayant conscience que l’amour paternel n’est pas un acquis, et d’autre part, devra composer avec les conséquences de son intelligence au sein de sa famille. Marginalisée, elle tentera de marginaliser à son tour ; toute chose qui la conduira à se construire comme par défaut. Et au fil des ans, à travers l’affirmation de sa personnalité, pour prémunir sa réputation, au carrefour de l’iniquité, elle devra affronter un dilemme philosophique qu’on pourrait formuler comme suit : vaut-il mieux accepter d’être victime du mal ou vaut-il mieux commettre le mal ?